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Les Poèmomos
"Souvent, l'auteur se réveille, avant le soleil, et se demande qui est-il sous sa membrane un peu vielle ? Que faire ? Est-ce bien réel, ou est-ce juste le manque de sommeil ? Comme tout être de raison, il se pose des questions éternelles ...
... Des fois, il dort avec la lune le soir, et il garde Espoir, car il sait que dans nos coeurs, il y a toujours un Peace-Maker qui dort, un Pax-Maker qui dort, un Shalom-Maker qui dort, un Salam-Maker qui dort.
Entre émerveillement, hommages, témoignages et coups de gueule, l'auteur vous invite à faire un voyage dans le monde des mots qu'il a exploré depuis plusieurs années pour décrire, dans une forme Poético-‘SLAMomoïque’, différents événements auxquels il est particulièrement sensible. Ils peuvent aller des tracas de la vie quotidienne à la fascination face à la Science, en passant par la Guerre, cette solution minable !"
Texte tiré de la 4ème de couverture du livre "Les Poèmes de Momo" Editions Le Manuscrit 2007 . Disponible en format papier ou électronique sur le site de l'éditeur (www.manuscrit.com), sur Amazon, Fnac et d'autres sites sur le Web. Quelques extraits sont présentés ci-dessous.
Chapitres du livre et titres des poèmes
I- Hommages en vrac. 1-Hymne-aux-sens en cinq actes, Acte I : oculus. 2-Hymne-aux-sens, Acte II : auricula. 3-Hymne-aux-sens, Acte III : nasus. 4-Hymne-aux-sens, Acte IV : lingua. 5-Hymne-aux-sens, Acte V : pellis. 6-Je voulais leur dire : Merci. 7-La symphonie des chromosomes. 8-Histoire sans début. 9-Devinette universelle. 10-Hommage aux M@... 11-Opus aux puces. 12-Un amour de Seine. 13-Sur le port de Nador. 14-L’épicerie d’Ali. 15-La FIP-othérapie. 16-Petite annonce poétique. 17-À la ptite-Nath. 18-Cadeau de mariage à une cousine. 19-Everest. 20-L’aiguille de minuit.
II - Ressources humaines. 1-Les zygomatiques. 2-À vos sourires Citoyens. 3-À côté de chez moi. 4-Canicule ou pilule. 5-Le String et le Voile. 6-Défragmenter. 7-Raisonnement par l’absurde. 8-Le bouche à oreille. 9-Le cœur et le foie. 10-Lamia, ma Malika ma Reine. 11-Questions-réponses d’enfants. 12-Le Scarabée et la Gazelle. 13-La relation Klaxon. 14-Je ne suis pas chanteur. 15-Don de soi.
III- Si j’étais. 1-Rêves des signes du zodiaque. 2-Le système Sol-Air. 3-L’évolution de l’espèce. 4-L’araignée et internet.
IV- La solution minable. 1-La guerre, c’est de la ... 2-Dictionnaire de guerre. 3-Poétiquement incorrect. 4-Abou-Ghraïb = Abou-Mystères. 5-Cher Nabyl. 6-Inti-Fada. 7-Des murmures. 8-Sangatte = Sans-gates. 9-Le Peace-Maker qui dort. 10-The dream team.
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Par momoudjou le 25 Décembre 2015 à 07:46
La FIP-othérapie
(hommage à Radio FIP)
Ce matin là,
Je me suis réveillé
Ça n’allait pas du tout
Ça n’allait pas :
La tête dans le cirage,
La gueule de bois,
La bouche pâteuse,
Le nez bouché,
Les oreilles qui sifflent,
Pleines d’acouphènes,
Les yeux cernés
Et même fermés
Je voyais des phosphènes,
Les jambes en coton,
Les bras flagada,
Et surtout, j’avais un poil dans la main,
Et là j’entendis, une voix qui me dit
Hé Hé petit, je crois bien que tu flippes
Tu ferais mieux d’écouter FIP
Et depuis :
A chaque fois que je flippe
Je mets un coup de FIP
Et tout va bien, et ça va bien,
Avec la voix de Chantal
Tout en moi s’emballe
Et ça me remonte le moral,
De la bouche de Chantal
Même les bouchons deviennent un régal.
Et je voyage, et je voyage sur les Ondes
Bercé par des Musiques du Monde,
De Rio à Tokyo
Du Sénégal au Bengale
De Dakar au Qatar
Des bords du Nil au Mékong
De Nashville à Hong Kong
D’Hollywood à Bollywood
Du Pérou à Moscou
Des pays du Raï au pays des Samouraïs,
Et je voyage, et je voyage.
Ma Sélection à moi et mon Coup de Cœur
C’est la voix de Chantal
Et tout en moi s’emballe,
De la bouche de Chantal
Même les Bouchons deviennent un régal.
Et je voyage, et je voyage sur les Ondes
Bercé par des Musiques du Monde,
Du Jazz au Blues
Du Rock à la Pop
Du Reggae à la Hip-hop
Du Tango au Flamenco
Du Classique à l’Ethnique
Du Raï à l’Oriental
Mais quel régal.
De Benabar, à Mozart
De Padam à Raman (Susheela)
De Personne (Paul) à Solo (Mano)
De Mengo (Art) à Melongo
D’Hadouc Trio à Nougaro
C’est le bouquet final,
Et je voyage, et je voyage.
Heureusement qu’il y a FIP avec ses Fippettes
Sinon j’aurais jamais connu
Ni Brigitte, ni Juliette,
Mais ma sélection à moi et mon Coup de Cœur
C’est la voix de Chantal,
Hôtesse du ciel,
Douceur de miel,
Sans Pubs mortelles,
Sans voix crécelles,
Et je voyage, et je voyage sur les Ondes
Bercé par des Musiques du Monde.
Ce matin là, je me suis réveillé
Tout allait bien, tout allait bien :
La tête légère,
Sourire d’enfer,
Les yeux qui brillent,
Les oreilles dégagées,
Je tenais sur mes pieds,
Le poil de main arraché,
Le nez débouché
Et je respire, et je respire,
J’étais branché sur FIP.com
105.1
01.42.20. 1 2 3 4
Ne raccrochez plus.
MM (5/11/04)
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Par momoudjou le 25 Mai 2013 à 14:28
Je voulais griller1, Pour briller
Comme une étoile, Une étincelle
Aux belles couleurs de l’arc en ciel.
Je voulais griller, Pour m’éloigner
Des pays de ceux et de celles, Ayant la part belle
Puisqu’ici pour moi Il n’y a rien à faire
Car la richesse et même la misère, Sont devenues héréditaires.
Je voulais griller, Pour crier mon désarroi,
Je voulais griller, Pour briser cette paroi,
Je voulais griller, Je n’avais même pas peur de me noyer,
Au pire je finirais, Par aller méditer
Au fond de la Méditerranée,
Si ça continue, Même le détroit
Serait à l’étroit, Pour accueillir ce charnier.
Je voulais griller, Je vouais crier,
Je voulais prier, Mais je ne savais plus à qui se fier.
Je voulais griller, Une dernière du condamné
Et pourtant, ça fait longtemps que j’ai du m’arrêter,
De toute façon, J’ai plus un rond, Pour m’en acheter.
Je voulais griller yamma (oh mère)
Si je reste là, c’est lahshouma (la honte)
Je voulais griller yamma, Je n’avais même pas peur d’être arrêté,
Celui qui veut le miel, Doit résister aux piqûres des abeilles,
Ici on est traité moins que des scarabées
Mais sachez que « tout scarabée est aux yeux de sa mère une gazelle »2.
Je voulais griller, Je voulais crier,
Je voulais prier, Mais je ne savais plus à qui se fier.
La fourmi à sa fourmilière, Le bombyx se délecte de son mûrier,
Le renard est fier de sa tanière, Et même les loups possèdent leur terrier,
Et moi mis à part mon désert, Personne ne m’octroie un petit pays,
C’est pour cela que je voulais griller,
Pour trouver une terre à louer, Un pays alloué.
Je voulais griller, Sans oublier
Ni ma montagne, Ni mon quartier,
Je voulais griller, Juste pour m’éloigner
Des pays de ceux et de celles, Ayant la part belle
Puisqu’ici pour moi, Il n’y a rien à faire
Car le pouvoir et même la misère
Sont devenus héréditaires,
Je voulais crier, Pour que personne ne puisse oublier
Que « tout scarabée, est aux yeux de sa mère une gazelle »2
Koul khanfous yamma, Fi aîn mou ghouzal.
MM (17/08/02)
1- C’est la traduction textuelle du mot arabe Ahrag, utilisé de façon très populaire en Afrique du Nord pour désigner le fait de vouloir partir en occident en usant de n’importe quel moyen pour échapper à la misère. Griller une frontière, c’est braver l’interdit pour survivre…
2- Proverbe arabe
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Par momoudjou le 19 Mai 2013 à 11:22
La Guerre, c’est de la TuTuTuTuT
La Guerre, c’est de la TuTuTuTuT
Lorsque les anciens rasés rasent
Ceux qui pour se venger explosent
Leurs artères pleines de sang,
C’est le principe du Ping-pong :
Je t’envoie, tu me renvoies la Balle,
Alors ils étalent leur chair et leurs viscères
Pleins de TuTuTuTuT
Je vous aurai prévenu
Que La Guerre, c’est de la TuTuTuTuT
La guerre c’est un Enfer
Alors ne laissez pas faire
Le Devil Lucifer
Lorsque les anciens libérateurs
Deviennent envahisseurs,
A défaut d’envahir Jupiter
Ou les abysses
Ils envahissent
Tout ce qui leur fait peur
Tout ce qui diffère,
Je ne vous apprends rien
Oh terriens
En vous disant
Que La Guerre, c’est de la TuTuTuTuT
La guerre c’est un Enfer
Alors ne laissez pas faire
Le Devil, Lucifer
Devoir de mémoire
Rappels de l’histoire,
Bla bla, trompe l’œil, trou noir,
Foutaise, paroles en l’air.
Depuis la guerre de Troie
On recommence à chaque fois
Les mêmes guéguerres,
La guerre revient comme des saisons
Rien qu’en vingt ans
On a réussi à faire
Les deux pires guerres,
Guerre Grande : la Der des Ders,
Guerre éclair : guerre nucléaire,
Guerre froide : guerre des nerfs,
Guerre des étoiles, commerciale,
Frappes chirurgicales
Contre l’axe du mal,
C’est d’un goût bancal !
L’Apocalypse Now ! C’est maintenant
Même si ce n’est pas Armaguedon,
Et pourtant le général Eisenhower
Nous a prévenu contre
Le Complexe Industrialo Militaire
Tenu par des sanguinaires
Déguisés en hommes d’affaires,
Il faut vraiment être Bushé (Bouché)
Pour ne pas sentir
Que La Guerre, c’est de la MEEErde
La Guerre, c’est de la MEEErde
Ça pète partout, C’est bruyant
Ça casse les tympans,
Ça pue, ça sent le soufre et le mercaptan,
Et ça participe à l’effet de serre,
Je ne vous apprends rien
Oh terriens
En vous disant
Que la Guerre, c’est de la MEEErde
La Guerre, c’est de la MEEErde
La guerre c’est un Enfer
Alors ne laissez pas faire
Le Devil, Lucifer.
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Par momoudjou le 18 Mai 2013 à 18:57
Si j’étais Bélier
Je défoncerais ces portes
Pour libérer
Toutes les âmes opprimées.
Si j’étais Taureau
Je crierais haut et fort :
Oh Matador
Halte à la mort.
Si j’étais Gémeaux
Je dirais des mots
Toujours en double
Pour qu’il y ait de l’écho.
Si j’étais Cancer
Je ferais un bras de fer
À tous les maux
De la terre entière.
Si j’étais Lion
Je serais roi
Et j’appliquerais des lois
Sans distinction.
Si j’étais Vierge
Je serais Marie,
Elle a quand même
Donné la vie.
Si j’étais Balance
Je pèserais le pour et le contre
Pour que justice et aisance
Soient constance.
Si j’étais Scorpion
Je ne piquerais personne
J’userais de mon poison
Juste en cas de rébellion.
Si j’étais Sagittaire
Je ne la bouclerais jamais
Lorsqu’il s’agit de se taire
Pour dénoncer toutes les misères.
Si j’étais Capricorne
Je me laisserais pousser des cornes
Car j’en ai ma claque
De recevoir des claques.
Si j’étais Verseau
Je serais le berceau
D’un ange qui dort,
Mon dieu que c’est beau.
Si j’étais Poisson
Avec des écailles,
Je serais Sole et je me rajouterais un il
Ainsi je deviendrais… Soleil,
Ainsi je brillerais comme… le Soleil.
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Par momoudjou le 18 Mai 2013 à 18:48
Je me suis permis lors d’un voyage
De rendre visite à un simple étalage,
J’ai découvert un tapis
D’épithélium bien aplati
Riche de milliers
De trésors enfouis
Qui me permettent de toucher
La main de ma bien aimée
Et d’apprécier sa douceur,
Qui me permettent de distinguer
Le froid et les brûlures,
Et de sentir la douleur
Des diverses tortures.
Ce tapis m’a dit
Que parfois, il s’énervait trop,
Je lui ai répondu que c’était ainsi,
Il avait les nerfs à fleur de peau.
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Par momoudjou le 18 Mai 2013 à 18:41
Ils ont donné leur corps à la Science
Souvent dans l’insouciance,
Ils ont vu leur coeur ouvert
Ils ont coloré leurs yeux en vert
Ils se sont dénudés jusqu’aux gènes
Ils nous ont fait don de leur ADN
Ils ont été disséqués
Et sans gène? On les a muté
On leur avait expliqué que c’était
Pour le bien de l’humanité.
A toutes ces formes de vie,
Je leur dis aujourd’hui : Merci.
Salut à toi ‘Mus musculus’,
On t’a croisé dans tous les sens
Pour avoir de belles descendances,
Combien d’entre vous
Pauvres petits souriceaux
Ont été mis un jour K.O
Pour apporter des solutions
A nos éternelles questions ?
Joli ‘rattus norvegicus’
Tu n’es ni des villes ni des champs
Mais des laboratoires de savants
Aux cheveux blancs comme des sages,
S’ils t’ont largué dans des labyrinthes
C’est pour étudier ton comportement
Et ta psychologie de l’apprentissage.
On ne peut t’oublier
Tu n’arrêtes de crier
Petit ‘Cricetus’ de hamster,
Que tu sois chinois ou syrien doré
Tu nous as ‘vachement’aidé
Malgré ton apparence molle
A comprendre un peu mieux
Le Prion de la vache folle.
Maître ‘Xenopus’
Tu es le plus beau
Des crapauds en ‘laevis’,
Tu es le prince des amphibiens
Mais on ne te fait pas que du bien
Si tu as été tant convoité
Ce n’est pas pour tes beaux yeux
Mais plutôt pour tes gros oeufs.
Eh ‘Caenorhabditis’
Des vers, tu es le plus ‘elegans’
Car tu es tout simplement transparent,
Tu mérites bien une petite prose
Car tu nous as dévoilé quelques secrets
Sur la vie, les maladies
Et la mort programmée, cet apoptose.
Ah ‘Drosophila melanogaster’
Ah jolie petite mouche
Tu n’as jamais fait fine bouche
Devant le vinaigre,
Tu as su nous mettre à l’aise
Devant les mystères de l’embryogenèse,
Tu as aussi su à ta manière
Nous aider à faire la guerre
Contre le Cancer.
Eh beauté de ‘saccharomyces’
Que tu sois ‘pombe’ ou ‘cerevisiae’
Tu es la levure du boulanger
Un champignon sans danger,
Tu es au cœur de la fermentation
De la cervoise et d’autres boissons,
Tes simples mutants mitotiques
Ont gonflé les comptes et les statistiques
Des laboratoires pharmaceutiques.
Oh grâce luciole des nuits obscures
Tu es la cousine du joli lampyre
Vous êtes bien brillants en êtres luisants,
Votre parade en pleine extase
Est un ballet de danse slave,
Lorsqu’on met en phase
Votre Luciférase
Elle éclaire nos protéases et nos nucléases.
‘E-cher-ichia coli’
Tu mérites un hommage d’exception
Tu n’es qu’une simple bactérie
Et pourtant dans nos connaissances, ton intervention
Ne se limite point qu’à l’utilisation
De tes enzymes de restriction.
Alors chers compagnons
On vous demande pardon,
On espère bientôt arrêter
Toutes ces tortures
Qui semblent pourtant nécessaires
À la science, à la culture,
Vivement qu’on avance alors
Sur les cellules en culture.
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